Départ de Genève sta matin' alors que quelques belles bourgeoises sorties du bain, affrontent la brume.
Le danger est permanent pour échapper à la furie citadine, passé le pont du Mont Blanc, le parc des eaux vives, je suis la route classique longeant le lac pour tourner enfin à Corsier puis Hermance à la douceur toute lémanique.
Chens sur léman marque la frontière, et revoilà
la france et la belle callypige de Douvaine. J'en profite pour continuer
ma collection de photos des communes savoyardes.
La route nationale est très encombrée, mais j'opte pour le balisage cycliste N° 31.
La petite route qui mène à Margencel, puis Anthy est campagnarde et tranquille. Mais la zone commerciale artisanale grouille.
Midi : le soleil a percé l'épaisse brume, j'en profite pour manger à Sechex et m'offir une cure de lumino-thérapie au bord lac.
Les restaurants du rivage proposent ; filets de perche et fera, mais sont déserts en cette fin de saison.
Il faut dire que le menu autour des filets de perche à 33 euros est un peu cher : " Ça ne vas pas docteur, je ne suis pas gynécologue à Genève moi, mais branleur en informatique au chômage."
Seul sur la grève,
parmi les mouettes en furie : je bronze.
Les cols blancs ont laissé place au cols verts : plus un bruit ne vient briser le clapotis du lac.
je cherche fortune entre chablais et léman en mangeant mes sandwiches au soleil.
Le retour par la campagne au dessus d'Excenevex est magique sous cette belle lumière tamisée d'automne.
Au détour d'un chemin, je maraude quelques pommes gisant sur la
route, les sauvant d'une longue agonie, elle serviront de garniture pour
une tarte de la Jos.
A Marignan : non pas 1515, mais 74, puisque la tour de Marignan jouxte la commune de Sciez, je profite de la visite la cave du domaine pour acheter une bouteille de perlant : 7.8 euros , c'est cher, mais soyons fou, le soleil est gratuit en cette saison.
je visite pour la toute première fois Nernier, " y a nion ", comme disent les autochtones, "Suis-je le nernier des mohicancs ?".
Pas tout à fait, puisque deux vieilles squaws baguenaudent dans les ruelles pavées en jacassant comme les mouettes de midi.
Le retour à Genève, au bord du lac baigné du soleil couchant est l'occasion de quelques photos, et de jouer les pépés razzi rue de Bergues. Les belles pépés de la rue défilent elles, alors que les argousins locaux très concentrés et occupés à plomber des scooters légèrement mal garés ne les voyent même pas.
Le retour à l'arrêt au port, par la rue de la Servette,
la Châtelaine est un coupe gorge, mais une fois de plus je rentre
vivant.
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |