Départ à l'aube, confiance au zinzin, pour éviter la grand'route, mais au prix d'un talus assassin.
Saint Genis sur Guiers , passé le pont de la Faverges et le
repaire Mandrin , retour au duché de Savoie et fin de la sinécure et début d'une longue remontée par un mal plat de 14 km juska
Novalaise
Et c'est ici que les choses sérieuses commencent à l'assaut du
col de l'epine, le bien nommé .. une sacré épine en effet
C'est donc tout à gauche et tranquillou que nous rouletons sur ces 8 km en pente raide, laissant le temps de profiter de la vue sur le
lac d'Aiguebelettte.
Claudio joue même les agents de la DDE en poussant de beaux cailloux sur le côté, car potentielement dangereux pour les deux roues qui descendent.
Ce jour les rencontres inopinées continuent : Ici un mojon sur la route, plus loin de belles vaches en mal d'amour, et pour couronner en beauté : Rencontre avec une gitane sans filtre, allumée comme un pétard, zigzaguant sur un vélo électrique : fuyons, elle semble avoir été touchée par la grace.. ou avoir fumé la moquette..
Chambéry est passée sans coup férir, peu avant midi, nous filons par la voie verte en direction de
Myans.
Arret dans un resto assez dégeu, encore une adresse à retenir : Dans la liste noire des gargotes à fuir.
Il commence à faire chaud, un petit arret ; Flan aux oeufs, à
Montmelian s'impose : la belle de cadix officie encore dans la boulangerie, mais n'a toujours pas appri à sourire.
C'est par la vélo-route
V-62 ou Bella-Via, désormais chemin des écoliers, dans cette vallée dite
Combe de Savoie, que nous arrivons à
Albertville, en nous récitant le nom des montagnes environantes, afin de rompre un peu la monotonie des lieux.
Arrivé un po' cramoisy : vin blanc et velouté .., malgré un bon vent de dos, sauf depuis
Marlens comme dhab, à l'endroit où éole souffle fort, et de face, alors qu'il descent le
col de Tamié.
La
Favergie est toujours plantée au pied de
la dent de Konsse : Jambon à l'Os, Douche, Tisanes .. et jeux interdits ..