Randonnée de Thonon les Bains à Menton du 23 au 30 juin 2012
Participants : Michel CINTRAT, Denis SOULIER, Gilles BARRIER, Claude VERMOREL
1ere étape : Thonon les Bains – Le Grand Bornand.
Col des Gets (1170m), col de la Colombière (1613m).
Départ de Dardilly à 6 heures pour une arrivée à Thonon à 8h30 environ. On déballe sur le trottoir et début de pédalage à 9h pour la première étape.
Beau temps, mais au départ, temps frais surtout dans les parties à l’ombre de la vallée que nous suivons. Montée facile jusqu’au col des Gets puis descente sur Taninges. Malgré le beau temps, on apprécie le coupe-vent.
Après Cluses, on attaque le col de la Colombière.
Arrêt pour le repas à 13h au Reposoir. Il y a beaucoup de bruit (klaxons…) à cause d’un fort groupe de hollandais qui fait la montée avec de nombreux supporters.
Départ à 14h pour le col (le Reposoir est à mi-pente). Il fait très chaud dans la montée; il n’y a pas d’ombre et la pente est forte (peut-être ne sommes nous pas encore habitués aux grands cols des Alpes). Coup de chaud pour Claude qui doit s’arrêter plusieurs fois dans la montée pour se remettre et pour boire.
Arrivée malgré tout au sommet puis descente tranquille jusqu’au Grand-Bornand (le coupe- vent n’est cependant pas de trop dans la descente).
Arrivée vers 16h au camping de l’Escale où nous attend un mobil home. Une bière, une douche et la forme revient.
Bilan chiffré de la journée :
Distance : 89 km, Temps sur le vélo : 4 h 56’, Dénivelée : 2012 m
2 ème étape : Le Grand Bornand – Séez
Col des Aravis (1486m), col des Saisies (1650m), Cormet de Roselend (1967m)
Lever à 6h pour un petit déjeuner chez le boulanger du Grand Bornand à 6h45. Nous y sommes en même temps que des concurrents de la cyclo-sportive « la Grand-Bo ».
Départ à 7h15 pour la Clusaz puis le col des Aravis. Le temps est beau mais frais (nous sommes en altitude).
La montée du col est tranquille car il est coupé à la circulation automobile juste derrière nous pour la manifestation cycliste « un jour un col » qui se déroule en sens inverse à partir de La Guiettaz. Par contre, nous croisons beaucoup de cyclistes qui montent depuis La Guiettaz et depuis Flumet. Dans les gorges, le temps est frisquet.
La montée sur les Saisies puis la descente sur Beaufort se font ensuite sans problème.
Il reste alors encore 20 km et 1200 m de dénivelée pour atteindre le sommet du Cormet de Roselend.
La montée est coupée par le pique-nique vers 12h30 puis chacun reprend la route à son rythme.
On s’arrête quand même pour un petit café à 7 km du sommet.
Finalement, on arrive au col sans trop de problème ; le temps est un peu plus frais et la première partie de la montée était ombragée. Cependant, pour certain (Claude) c’est à petite vitesse car il s’agit de ne pas se mettre dans le rouge.
Nous sommes attendus à l’auberge de jeunesse de Seez située à la sortie du village en direction de Val d’Isère. On remarque que dans ces auberges, il n’y a plus que des retraités ou presque.
La météo pour le lendemain est mauvaise (prévision de pluie) mais le cuisinier de l’auberge nous affirme que ce n’est pas le vent de la pluie. On verra demain !!!!
Bilan chiffré de la journée :
Distance : 103 km, Temps sur le vélo : 6 h 08’, Dénivelée : 2823 m
3 ème étape : Séez – Bonneval sur Arc
Col de l’Iseran (2764m)
Petit déjeuner copieux à 7 h 15 pour un départ à 8h sous une pluie battante.
La montée sur Val d’Isère se fait sous la pluie et dans le brouillard (on met les feux sur les vélos et pas seulement dans les tunnels). On passe au niveau du lac du barrage de Tignes sans le voir.
Après le passage au Fornet, le vent se lève et, par moment, il sera gênant.
Le col de l’Iseran est à la fois, le premier à plus de 2000m de notre périple et son point culminant.
En arrivant au sommet, il fait froid (4°) et le vent est extrêmement violent. On ne traîne pas ; juste le temps de la photo traditionnelle et de se changer pour mettre le tenue d’hiver (jambières, blouson d’hiver sous l’imperméable, gants longs, bonnet sous-casque, sur chaussures).
Descente prudente pour tout le monde à cause du vent violent et de la route mouillée.
La pluie est plus intermittente dans la descente et on arrive à l’auberge d’Oul à Bonneval sur Arc à 13h.
Après avoir pris nos chambres, repas chaud à l’auberge très apprécié par tous.
L’après-midi, après la douche, séchage des vêtements et visite de Bonneval sous le soleil revenu.
Bilan chiffré de la journée :
Distance : 57km, Temps sur le vélo : 4h04’, Dénivelée : 2052m
4 ème étape : Bonneval sur Arc – Briançon
Col du Télégraphe (1566m), col du Galibier (2642m), col du Lautaret (2057m).
Surprise au lever : alors que l’on attendait du beau temps, le plafond est bas et il bruine ou il pleut (nous ne sommes pas d’accord sur le terme à employer).
Départ à 7h45 car la journée va être longue. En couchant à Bonneval, on a profité d’un vieux village agréable mais il y a 60km à faire jusqu’à Saint Michel de Maurienne avant d’attaquer le premier col (en principe car en cours de route on passe par un col de la Madeleine à plus de 1700m d’altitude mais qui n’est pas répertorié sur nos itinéraires).
La pluie du départ se calme rapidement et à 10h nous sommes au pied du Télégraphe (11,8km à 7,8% de moyenne).
Une viennoiserie pour reprendre des forces et nous attaquons la montée sous le soleil revenu.
A midi nous sommes à Valloire et chacun achète au Carrefour local (Carrefour Montagne) ce qu’il lui faut pour déjeuner
Le départ pour le sommet se fait vers 12h40 et chacun monte à son rythme. Le temps est de nouveau couvert et pas trop chaud ce qui est presque idéal pour l’effort à fournir (17km et 1240m de dénivelée). Claude arrive le dernier en haut vers 14h45 (c’est à dire plus vite qu’espéré). Au sommet, le vent est assez fort et froid, on se change en vitesse pour mettre des tenues plus adaptées au froid.
Nous descendons alors vers le col du Lautaret qui est atteint rapidement et où nous nous offrons une petite pose bière.
Ensuite la descente sur Briançon est facile et rapide (route large avec peu de virages). Nous trouvons avec difficultés le gîte du « petit phoque » situé dans le hameau le Fontenil en direction de Montgenèvre ce qui nous oblige à une petite grimpette supplémentaire.
Bilan chiffré de la journée :
Distance : 134km, Temps sur le vélo : 6h32’, Dénivelée : 2413m
5 ème étape : Briançon - Faucon de Barcelonnette
Col d’Izoard (2360m) col de Vars (2108m)
On nous annonce du beau temps chaud. En prévision, nous déjeunons à 6h30 pour un départ à 7h45 pour l’Izoard. Le gîte est au fond de la vallée et en hors d’oeuvre il nous faut remonter jusqu’à la citadelle Vauban. Tout à gauche pour commencer.
Après avoir traversé la ville, la route s’élève vers le premier col de la journée. Le temps est effectivement beau et de plus en plus chaud au fur et à mesure que la matinée avance. La montée est assez difficile car, même si le pourcentage moyen de l’Izoard n’est pas exceptionnel, le profil est irrégulier et comporte même quelques descentes. Les derniers kilomètres notamment présentent une forte pente avec beaucoup de lacets. Un regroupement se fait au refuge Napoléon (1km environ du sommet) pour une fin de montée en groupe. Quelques photos au sommet puis on entreprend la descente avec un arrêt (c’est obligatoire) pour admirer la « casse déserte ». La descente sur Guillestre est magnifique avec des gorges profondes et une rivière à l’eau couleur turquoise. De très nombreuses voitures avec des kayaks sur le toit montent en sens inverse.
A 11h30, nous sommes à l’entrée de Guillestre et, bien qu’il soit encore tôt, nous pique-niquons avant de monter au col de Vars. Pente forte et surtout, température élevée rendent l’ascension difficile et fatigante.
En redescendant, dans la vallée de l’Ubaye, on croise la transhumance des moutons (qui sont arrivés en camions) avec chiens bergers et ânes pour le transport des effets des bergers.
Arrivée vers 15h30 à l’auberge refuge de « l’Eterlou » ou l’accès se fait par une montée de 500m environ avec pente moyenne de 14% pour bien finir la journée.
Notons que l’auberge refuge de « l’Eterlou » a sans doute été notre meilleure étape (bel établissement, apéritif sympa offert par le patron…)
Bilan chiffré de la journée :
Distance : 104km, Temps sur le vélo : 5h53’, Dénivelée : 2488m
6 ème étape : Faucon de Barcelonnette Valberg les Launes
Col de la Cayolle (2326m) col de Valberg (1700m)
Départ à 8h du gîte pour monter le plus possible à la “fraiche” pour monter le col de la Cayolle qui est long (30km) et qui est le dernier col de notre parcours à plus de 2000m.
La vallée est magnifique, la pente pas trop forte mais, par endroits la route est étroite. Au début, il fait assez frais mais, peu à peu la température s’élève mais reste quand même raisonnable en raison de l’altitude. La montée est agréable, il y a de nombreuses cascades, un berger typique et on aperçoit des marmottes.
L’arrivée au col se fait vers 10h30. On est vraiment dans les Alpes du sud : plus de sapins mais des pins et des mélèzes. En altitude il y a encore beaucoup de fleurs.
Au col de la Cayolle (qui est moins célèbre que d’autres), il n’y a pas de bar et de magasin de souvenir mais uniquement la nature.
Depuis le col on voit au loin de gros nuages et on peut craindre de l’orage ; mais il n’en sera rien ; tout au plus, dans l’après midi, le ciel se couvrira entre deux éclaircies.
Le pique nique se fait à l’ombre dans le parc de Guillaume avant le départ pour Valberg par la route de Péone (route touristique).Il est alors 13h et la chaleur est étouffante dans la première partie du parcours. La route suit une rivière dont le lit est très large mais qui est complètement à sec. Heureusement, il y a une fontaine bienvenue à Péone.
La seconde partie de la montée est plus agréable, la route en lacets est plus ombragée et par moment le ciel se couvre. Gilles s’en va seul devant et on ne le reverra que le soir au gîte. Les trois autres montent tranquillement et passent à Valberg vers 15h.
Notre route se poursuit jusqu’aux Launes (hameau proche de Valberg) où le gîte est retenu.
Bilan chiffré de la journée :
Distance : 80km, Temps sur le vélo : 5h04’, Dénivelée : 2064m
7 ème étape : Valberg les Launes – Saint martin Vésubie
Col de la Couillole (1678m), col Saint Martin (1500m)
C’est une étape courte et de moindre dénivelée mais qui est la bienvenue au septième jour.
Le lever est moins matinal et le petit déjeuner n’est pris qu’à 7h45 pour un départ à 8h30.
Nous montons le col de la Couillole (court et sans difficultés : on s’habitue à rouler en montagne) puis nous descendons dans la vallée de la Tinée. Au passage nous visitons le petit village de Roubion accroché à la montagne et typique avec sa petite rue et ses portes peintes.
Après une rencontre avec des cyclos de Jonage dans la vallée, nous attaquons la montée vers le col Saint martin. (17km et 1200m de dénivelée). Le temps est chaud et nous nous arrêtons aux fontaines.
Le sommet (le col saint Martin c’est aussi la petite station d’altitude de la Colmiane) est atteint vers midi et nous en profitons pour manger en terrasse salade de montagne ou assiette de charcuterie.
Nous sommes à Saint Martin Vésubie à 14h après l’étape sans doute la plus facile de tout le périple. Les « chalets » que nous avons réservé au camping des Champouns se révèlent eux, des plus sommaires.
Bilan chiffré de la journée :
Distance : 56km, Temps sur le vélo : 3h21’, Dénivelée : 1309m
8 ème étape : Saint Martin Vésubie – Menton
Col de Turini (1604m) col de Castillon (706m)
Comme nous avons décidé de rentrer à Dardilly le jour même, nous nous levons à 6h et prenons le petit déjeuner un peu avant 6h45 ce qui permet un départ à 7h. Après une grande descente d’environ 12 km nous voilà à la bifurcation pour la direction de La Bollène-Vésubie qui nous amènera jusqu’au col de Turini (célèbre pour le passage du rallye de Monte Carlo). Gilles monte devant un peu plus vite et la troupe au complet se retrouve au col vers 9h ou une pause s’impose à la terrasse d’un des bars.
Puis c’est la descente vers Sospel ou nous mettons sur la bonne route le guide des « Kiwis » qui ne sait plus quelle direction prendre pour aller au col de Castillon (finalement, les néo-zélandais que nous avons vu dès le premier jour auront roulé au même rythme que nous).
Après Sospel, le col de Castillon parait bien facile après les grands cols des Alpes.
Le temps est très chaud et la brume de chaleur empêche de voir la mer depuis la route de descente. L’arrivée sur Menton est sans beaucoup d’intérêt (on arrive au milieu des zones commerciales et d’activités par la route qui conduit à l’autoroute). On retrouve alors la circulation citadine et la foule.
Finalement, après avoir traversé Menton, à la sortie côté Italie, on se garera au fond d’un parking en bord de mer dans un coin tranquille où on pourra se changer et charger les vélos dans la voiture.
Un repas en terrasse dans un petit restaurant à proximité puis, c’est le retour sous une chaleur accablante. Enfin, vers 20h arrivée à Dardilly et fin de l’aventure.
Bilan chiffré de la journée :
Distance : 80km, Temps sur le vélo : 3h57’, Dénivelée : 1416m
Au total nous aurons parcouru 704 km à 17,6 de moyenne, passé environ 40h sur notre vélo et gravi 16577 m de dénivelé.