Montalieu-Vercieu, nous Versons vers l'Office du tourisme dont la tôlière daigne me parler d'un air un tantinet condescendant : elle, descendant des monts du Bugey et Claudio de la Montagne à cheval.
Ayant fait un peu l'âne pour avoir du son, nous osons l'option par le Nord Isère : Charette, les collines pour rejoindre Hyeres sur Amby.
Si la première partie est calme, sur ce qui reste de campagne du nord isère, le passage par Loyettes , St Maurice de Gourdans n'est guère folichon, notamment sur le pont du rhône, à cause d'un trafic important et dans cette morne plaine, et ce ne sont pas les fumerolles de la centrale du Bugey qui m'égayent.
Mais l'arrêt chez tatie Arissa, à Pollet, une gargote de la France profonde, le cheminement vers Le pont de Jons, par la route de la Girondole, valent leur pesant de galets du Rhône.
Descendu sous le pont de Jons, il suffit de suivre le chemin "blanc" le long du fleuve juskau pont d'Herbens ou bien entendu seules les balises sauvée de la fête y apparaissent : Comme si Claudio, tel Jc parlait dans le désert.
Petite halte au point vélo du grand large à discutailler cinq minutes avec René, nous continuons vers la capitale des gaules par la Feyssine, toujours pas balisé.
Et c'est par Les quais en travaux au niveau de la cité internationale, le travelling sur le vieux Lyon, que nous rejoignons Gerland après une escapade à la confluence, au siège du conseil régional, où je me fais renvoyer sur ma bicyclette.
Nous repassons non sans mal, le pont et filons vers saint Fons.
Pénible qu'elle devient la traversée de Saint Fons, puis la montée à la Bégude de Feyzin, ou nous basculons vers la gare puis la petite route sympathique en balcon par Ternay pour finalement dormir, non pas chez la dame de haute savoie, mais dans un container qu'il osent appeler 1ere classe entre chemin de fer et autoroute.