Le départ de Lyon est assez émotionnant : la vue sur la capitale des gaules e
st impressionnante vue de Fourviere :
Et puis essayant quelques gouttes de sueur et de pluie sur l'objectif de Lumix, nous rejoignons les quais en nous jouant des bouchons lyonnais, sous le regard réprobateur des milliers d'indigènes allant gagner leur pain quotidien.
Les quais sont tranquilles sta'matin, et l'agitation reprend au niveau du pont raymond Barre, en pleine construction.
La via rhôna est certes perturbée mais pas barrée : ça passe entre travailleurs, et pelles mécaniques.
Sortant de Gerland par le chemin des écoliers, nous rencontrons un vélotaffeur, qui nous sert de Nathalie par une piste cyclable inconnue du claudio, par St Fons.
Nous parlons; non pas chiffons; mais bambées autour d'un café, et repartons vers le sud par la nationale 7 : heureux comme Charles.
La Bégude marque la fin de la côte de Feyzin, et sentons à présent un petit air du sud par Solaize, d'autant plus que la vue sur la vallée est endorphinatoire, et que le vent du sud renvoie les premières senteurs du midi, alors que celles de la chimie sont pour les lyonnais.
La pause déjeuner sera prise à Givors parmi les vrais travailleurs, les besogneux de la république, ouvrant sur quelques chantiers avoisinant.
Et puis et puis, repus, nous reprenons le chemin des zécoliers par la piste cyclable en direction de Vienne et Ampuis, en nous jouant du flux ininterrompu de l(autoroute du soleil, qui d'ailleurs est absent.
Le vent toujours lui, nous freine, et nous laisse le, temps de jeter un oeil furtif, parfois der rie re l'objectif, sur le patrimoine historique de la vallée du rhône :
Vienne, saint Romain en gal, Tournon, ou quelques maisons fortes et château gardaient la passage.
Après une brève incursion en drôme des collines, afin d'éviter la route chère à Trenet, nous plongeons sur Tournon et Tain l'hermitage, où nous jouons les retraités nantis dans un hôtel trois étoiles au tarif presque abordable.
114 km oggi