Le départ de Morestel par la grand' route est certes un peu agité, mais parfaitement supportable pour un cyclo aguerri :
Guéri de quoi ?, on se le demande d'ailleurs :
Pas de la colle à rustines, car vacciné à la naissance avec un rayon de vélo.
D 517 D 244 C : en direction des marais du Nord Isère engoncés dans une belle brume automnale, conférant à l'instant un aspect endorphinatoire, nous avançons tranquillement tout en appréciant l'instant présent.
Arrêt à l'OT de Montalieu Vercieu afin de prendre un peu la température de Viarhôna :
"Et roublou blou rabla bla", la préposée, d'abord renfrognée, s'adoucit, nous informant que , si les travaux Viarhôna en vallée bleue tardent à venir, ils sont programmés pour 2015 : "depuis le temps qu'ils sont promis ! .. à voir.."
Nous continuons vers Saut Brenaz au pied des monts du Bugey, et puis par la plaine de l’Ain, délaissant le parcours dit officiel, à cause du pont de Lagnieu, trop dangereux à franchir, même pour claudio.
La circulation du côté de Posafol et Blayes est ma foi supportable.
Midi pile : nous boufferons une choucroute micro onde dans notre Gargote à Pollet.
C'est du réchauffé, certes, mais ma foi, ce choux calera un chrétien, même s'il ne va plus à la messe du dimanche matin depuis longtemps.
Après avoir prospecté du côté de Jons, un nouveau passage évitant la descente des escaliers du pont, nous filons doux au Grand parc, par le pont d'Herbens, encore en travaux :
Des balisages ont bien étés posées, mais la première n'est pas idéalement placée.
Halte au grand parc :
"Et roublou blou rabla bla" et nous reprenons direction la Feyssine, où aucune balisage ne nous apparait :
"Si !", après avoir tourné la tête autour du carrefour, quelques vagues balises sont à peine visibles dans les branchages, mais aucune évocation de ViaRhôna : D'ailleurs dans toute la traversée du parc, et sur les quais de Lyon, aucun panneau vélo n'est visible, ni bien entendu Viarhôna. quel dommage ! alors que nous sommes au cœur du dispositif.
C'est curieux chez les politiques ce besoin de faire des phrases.
Nous jetons tout de même un œil furtif au travelling de Lyon, un peu trop habitué à ce plan.
Le parc de Gerland reste la dernière bouffée d'oxygène avant celle d'oxydes divers : car l'entrée dans Saint Fons est délicate à passer, le passage de la piste dire cyclable un peu glauque, c'est le moins que l'on puisse dire.
L'entrée dans saint Fons est sous le flot des bagnoles, dangereuse et peu adaptée à la circulation des deux roues alors que des choses simples peuvent être réalisées.
Décidément Viarhôna n'a pas pu influer ici sur la politique de la commune. encore un gros foutage de gueule.
Feyzin : la côte est plus dure et plus longue que prévue (4 kilomètres à 4 %) : et le passage reste par endroit délicat, mais roulable.
Nous revisiterons le passage par le bas : gare de saint Fons, gare de Feyzin lors de la prochaine bambée in situ.
La deuxième bosse se présente au niveau de Sérézin (deux kilomètres à 5 %) et finalement la troisième, bien que la plus raide se passe bien (1.3 kilomètres à 7 %)
Passé le pont de Givors , où aucune indication Varhôna n’apparaît, nous abordons à Loire la piste dite cyclable : une grosse nouveauté, les racines commencent à sortir du goudron .
Vienne la nuit commence à tomber, l’hôtel Terminus que nous avions repéré porte bien son nom, puisqu'il est fermé
Finalement nous tenterons avec succès le gite situé au port d'Ampuis.