Nous profitons de cette journée en capitale des Gaules, pour péripater à bicyclette et effectuer quelques repérages cyclistes.
Depuis les bords du Rhône à Caluire, nous filons au centre ville de Lyon, passons place Bellecour, visitons rapidement le vieux Lyon, passons dans le quartier de la Confluence, avant d'étudier le meilleur ou plutôt le moins mauvais passage de ViaRhôna pour rallier Givors au sud.
Si le noeud de Perrache se passe assez bien, en restant rive gauche de la Saône, à pied toutefois, le noeud de la Mulatière situé au niveau de la confluence des trois fleuves de Lyon, est plus délicat.
Finalement nous dénichons un passage sur le trottoir de la route passant sur le Pont de la Mulatière et arrivons au beau milieu d'un carrefour ubuesque.
Tenant Fanette par la main, nous réussissons à atteindre le début de la D315 menant à Pierre Bénite.
Après quelques hésitations malheureuses, nous tentons le passage dans les Lônes, après Grigny.
Ce passage dans la zone Smiril est calme, mais situé dans le lit secondaire du Rhône, n'est pas vraiment conseillé par temps humide et crues, d'autant plus que nous navigons la plupart du temps au niveau de l'eau.
Passage intéressant donc, mais à déconseiller au grand public pour des raisons de sécurité, à moins de savoir très bien nager.
Nous arrivant finalement à Givors par la zone artisanale plutôt sordide, plutôt destinée aux tournages de films policiers ou d'horreur.
La boucle est bouclée par le D 315 en direction de Lyon, par Grigny, Vernaison, Pierre Bénite, Oullins, la Mulatière, les rues du vieux Lyon : l'avancée n'est pas si mauvaise que cela, bandelettes et bandes cyclables aidant, sauf en quelques endroits qui deviennent délicats :
Il faut dire qu'en ce dimanche, la circulation est minime : le paysage est parfois presque joli, parfois glauque et chimique : mais telle est la rançon de la gloire au modernisme.