Retour en Favergie, ce jour, tout d'abord au départ de Carnon, et puis par ViaRhôna, par le chemin des écoliers.
Le cheminement par Palavas, la Grande Motte, le Grau du Roi, fleure bon les vacances, même si en ce mois de mars, il est désert, la mer est pour nous seuls.
De balisage ViaRhôna, nous ne verrons même pas l'ombre d'une pancarte, si ce n'est entre Aigues mortes et Saint Gilles.
Le fort vent de face, qui doit être mistral, nous oblige, comme les roseaux et les taureaux, à courber l'échine et à nous employer ; d'autant plus que nous souhaitons attraper le 14 h 32 à Arles.
Le Ter est bien à l'heure, et Grâce à une pédalée souple et puissante, nous arrivons largement dans les temps qui nous sont impartis, ayant même le loisir d'engloutir ce qui ressemble à un Sandwich.
Il file à toute allure vers le Nord, mon beau train, c'est donc ; sans soucis que nous changeons à Valence, ayant même le temps de saluer les gérants de Carbone Zéro, et de faire le plein de Baba chez Guillet, n'en déplaise aux transaminases baladeuses du claudio.
Le voyage est certes un peu long, mais nous arrivons à Annecy, le terminus, pile à l'heure dans les bras de mémé, venue nous accueillir avec son Spike Trike II.