Après avoir contribué à faire vivre un peu le commerce local, les choses sérieuses débutent par la montée au col de l'Asclier.
Celui-ci est heureusement en pente relativement douce dans une forêt de chênes verts, endorphinatoire.
Vu dégun et aucune bégude durant plus de deux heures, le sommet enfin, dans un paradis de verdure et de calme.
Et puis lors de la longue descente vers Simène, nous croisons plusieurs valeureux cyclistes, de type couraillon, et de gentes dames aux habits de lumière bien ajustés.
Le café pris en centre ville, alors que la chaleur pique à nouveau nos beaux mollets de coursiers en retraite, est salutaire.
La suite sera moins joyeuse, voire punitive, par un col dont le nom est trompeur : en effet ce col du Lac semble facile avec ses 7 km et quelques 400 m de dénivelée, mais ses pentes qui frisent parfois les 12 pour cent nous obligent à nous employer et expier tous nos péchés et manquer de peu la rencontre avec la grande sorcière.
La descente qui suit :tournicotante et assez dangereuse, dans un décor de Colorado, nous mène à Anduze.
Cette jolie bourgade sera malheureusement méprisée ; alors que nous filons déjà à la recherche d'une halte pour la nuit.
Le camping L'Olivier, situé à Massillargues-Attuech, bien sympathique au demeurant, sera le bienvenu.