Debout avant toute la couvée, ou presque , c'est en compagnie de travailleurs slaves, visiblement, que nous avalons prestement le petit déjeuner .
C'est donc dans la nuit noire que nous décollons, un tantinet angoissé, bien que parfaitement éclairé, mais pas sur du tout de franchir sain et sauf le prochain obstacle qui ne tarde pas à se présenter sous les roues
En effet, après quelques hectomètres, direct dans le pentu, et nous voila parti pour 13 km d'efforts soutenus , dans une pente ne descendant jamais sous les 8%.
Deux heures plus tard nous arrivons au sommet, un peu fatigué certes, mais content, sans nous être mis minable.
Le soleil éclaire déjà les sommets environnants, et après avoir laissé pas loin de 4 euros pour un café, enfilé non pas la serveuse, mais plusieurs couches d'habits de lumière , la descente nous semble vertigineuse à rejoindre la France voisine.
Le deuxième effet kiss cool est déjà là, avec les pentes du col des Montets, le bien nommé.
Mais le paysage, de mélèzes sur fond de sommets enneigés est endorphinatoire, comme le dit souvent le Claudio.
Col des Montets : clic clac, le lumix crépite à flasher les montagnes attenantes au Mont blanc, d'une blancheur toute récente grâce aux chutes de neige des jours derniers, cachant ainsi, du moins momentanément les effets désastreux du réchauffement climatique.
Chamonix , vaut le détour pour ses montagnes et son aspect Kitche du centre ville et ses marchands du temple, participant ainsi (un petit peu certes) à son auto destruction.
Nous suivons à l'instinct la route des Praz, calme mais cabossée, et tombons par hasard sur la voie dite verte : Chamonix Mont-Blanc - Léman , servant à balader ; mémères et chiens chiens, ainsi que mamans et poussettes.
De balisage V 61 nous ne vîmes pas, malgré un œil attentif et l'autre Borgne, mais il suffit de suivre les panneaux pour les Houches zentrum et puis Vaudagne , ainsi que les figurines cyclistes dessinées sur la chaussée.
Cent mètres de dénivelé et un beau talus à 10 pour cent seront nécessaires pour atteindre ce passage, alors que le descente sur Servoz vaut, en effet le détour , offrant un dernier coup d’œil sur le Grand Blanc.
Servoz, Passy, Le fameux vieux pont sur l'Arve, près de Sallanches, et voici la fameuse et fumeuse véloroute dite V61, balisée en direction de Cluses.
Repas sauté , mais un café chez Arlette et la bambée continue tranquillement le long de la rivière d'un beau vert bouteille
Les sommets sont vraiment abrupts et un tantinet angoissants, alors que la cascade de l'Arpenaz coule toujours d'un beau panache aérien
Cluses est passée , en compagnie d'un cyclo-touriste , ancien champion de ski. Et puis sans coup férir , Marignier depuis que claudio a repéré la nouvelle passerelle au dessus du Giffre
Bonneville, , est passée de même sans un arrêt boulange qui aurait été bien utile, sans aucun balisage encore.
La côte d'Hyot, Faucigny, mort de faim et de soif, nous tentons un arrêt au bistro du coin, mais celui ci est fermé. Donne lui tout de même à boire dit le parton à sa femme. Cette fois ci nous passons Marcellaz et Arpigny ,sans gourance , et puis Fillinges, Loex où une pomme m'est offerte, par un gentil agriculteur
Ensuite : chemin des écoliers , par : Cranves sales Annemasse (complètement bouchonnée) , bords de l'Arve , Villette ,Florissant et Genève
Ouf
139 km et 2000 mètres dénivelée, et quelques litres de sueur