TDG mai 2015 : c’est loin d’être gagné !
Une voie verte reliant Annemasse à Saint-Genis en traversant le canton et la ville de Genève. C’était la promesse de la voie verte d’agglomération,
La partie EST de l’itinéraire, d’Annemasse aux Eaux-Vives, devrait voir le jour rapidement, mais suscite encore des litiges.
La traversée de la ville, butte sur un souci financier. La partie Ouest est encore immature.
Le creusement de la future voie ferroviaire CEVA va bon train entre les Eaux-Vives et le Foron, alors que sur sol français le lancement du chantier débute.
Les CFF aimeraient que l’axe de mobilité douce puisse être mis en service en 2018. Mais les communes doutent fort d’y parvenir ; car, après les belles paroles et les promesses, qui va payer les frais d’entretien ?
Après les Eaux-Vives, la voie verte quitte le CEVA et traverse la Ville de Genève, les coûts s’annoncent importants.
La Ville a opté pour une réalisation progressive. La priorité est mise sur quelques tronçons; les études sur d’autres sites sont stoppées.
Certains lieux sont déjà aisément praticables, priorité à des sites qui ont vraiment besoin d’être aménagés.
On obtiendra déjà une certaine continuité, mais pas avec le niveau de confort qu’implique une voie verte .
Après Saint-Jean, les choses se compliquent. La voie verte doit longer la ligne CFF et trouver un moyen de franchir le grand nœud routier de Châtelaine.
De Vernier Village, la voie doit gagner la gare de la Zimeysa avant de rallier la frontière.
Une partie de la voie verte sera réalisée en parallèle avec la Place des Particules se trouvant devant le CERN, écrit le département présidentiel.
L’aménagement du tronçon en direction de Saint-Genis est gelé dans l’attente de la décision sur la réalisation de la prolongation du tram.