La fraicheur matinale, si elle freine la pédalée du claudio,n'arrête pas le phacochère des écombettes, en route le long des rûs et cours d'eau qui coulent vers la mer.
Le calendrier indiquant dimanche, les routes sont calmes, les paroissiens ne se rendant même plus à la petite messe du matin.
Nous suivons donc la rivière Chaise puis l'arly et enfin l'isère, par la piste cyclable jusqu'à Albertille Sainte Hélène où, il fait bien longtemps que plus personne ne danse chez Tarajat.
Allez soyons fou : passons le pont de Grésy et l'ex RN 6 pour suivre béatement le chemin dit deCompostelle qui louvoie entre férrée, rûs et route dans la combe de savoie, hésitant entre hiver et printemps.
Le balisage est assez bon au début pour devenir plus discret par la suite, le chemin parfois boueux rendant l'avancée cahotique, mais Fanette passe, même s'il faut parfois jouer Indiana Jones et franchir un bras de rivière par une passerelle branlante.
Ouf, Montmélian est Tatin, comme les deux soeurs, le centre de formation hôtelière et le pont Morens abandonné au dessus de l'Isère donnant un bon point de repère.
Une pissada, un jambon beurre, et zou "On the road again" en suivant le fleuve au plus près par un chemin plutôt cahotique mais finalemnt assez roulant.
La chevauchée continue alors vers Pontcharra le long de l'isère
Ayant alors rejoint les petites routes du grésivaudan dont claudio a les cailloux blancs pour se guider, nous atteignons grenoble puis al VV2 vers Voreppe pour trouver non sans mal l'hotel Amys, avec l'aide de la gendarmerie nationale, fort sympathique