Récit de la randonnée 2014 sur la Via rhôna : étape 3 : Glun - Sarras - Le pouzin

Nous sortons des vergers de Glun, pour regagner le fleuve, plus bas évidemment, et rejoindre Tournon afin de voir un peu ce qui s'y passe en bordure..

A part deux jeunes folles de la secte Géova qui proposent la bible (je me demande ce que font là ces deux belles jeunes filles au lieu de .. discuter avec de beaux jeunes hommes de leur âge ..), l'endroit est calme à cette heure matinale..

Nous remontons donc vers le Nord à la recherche de Viarhôna , et effectivement nous la rencontrons dès la sortie de la ville par des panneaux et des travaux en cours.

Nous atteignons Saint Vallier et Sarras pour revenir vers le sud.

Dès la sortie du pont qui emjambe le Rhône entre Sarras et Saint Vallier, nous tombons sur Viarhôna (non encore balisée) dont la bande roulement est moyenne, voire médiocre, les couraillons ainsi que les rollers apprécieront, alors que les saccochards comme claudio et Fanette : apprécierons le calme rhôdanien.

Allez soyons positifs, la vue sur saint Vallier est endorphinatoire, la zone déserte :

A noter un excellent traitement de la cohabitation avec la D 86 à Ozon, : "voyez que parfois nos zotorités font de belles choses !" . Les couraillons pourront sans trop de stress péripater sur la D 86, dont la chaussée refaite à neuf dispose de surlageurs dites cyclables : ce n'est pas encore le Véldiv' mais c'est bien mieux qu'auparavant.

Quand au couple infernal "Claudio-Fanette" , il reprend tranuqillo la route du Sud, qui se louvoie entre D86, fleuve, ferrée, Lônes, rûs, hérons et crocos.

Quelques passages à gué des Rûs risquent d'être pour le moins sportifs, et poser soucis lors de période pluvieuses ou orageuses!

Nous atteignons ainsi Tournon sans trop de soucis, malgré quelques ponts et passerelles en cours de travaux, ou il faudra mouiller un peu les pieds.

Si l'arrivée à Tournon surprend par son agitation, car non encore traitée pour les cyclistes, malgré la place existante, nous tentons de ralier la suite vers le sud par de petites routes parallèles à a D 86 et arrivons à Glun.

Pose déjeuner dans une gargote située juste en bordure du fleuve, dont le chemin de halage caillouteux certes, eut été possible d'emprunter.

C'est accompagné d'une douce musique de tuyaux de 400, d'enrochement et de moteurs Berliet, que claudio remplit panse et bidons pour repartir urbi et fourbu.

Tout d'abord le choix de longer le rhône au plus prés dans un vague chemin, ne fut pas le bon : puisqu'il est dans le lit secondaire du Rhône: mais tel Indiana jones, sus aux hérons et autres volatiles en tout genre qui y nichent; ce sont les zécolos qui vont faire la tronche.

Nous voici à Chateaubourg : où il suffit de longer le fleuve par une petite route interdite d'ailleurs; pour tomber dans le potager d'une mémé, qui visiblement en a raz le potage de voir son Nieme connard de cyclo venir picorer ses salades.

Et claudio sent bien que ses plates excuses sont justes suffisantes pour rassurer la Nicole.

En fait : la viarhôna en construction apparaît juste après la maisonnette, qu'il fallait contourner, entre y aurait t il fallut que je le susse ! chers amis chefs de projets Viarhôna : allez donc vite y poser un balisage ne serait ce que provisoire, sinon Nicole est capable de sortir Kalache.

Nous approchons doucettement de Granges à la hauteur de Valence comme chacun sait, les volatiles changent de genre : sur la piste dite cyclable des troupeaux de bipèdes obstruent le passage et, sonnette qui s'en donne à coeur joie, permet sans problèmes d'ouvrir le passage.

Sans coup férir nous passons sous le pont des Lônes, non encore balisé, mais claudio est en terrain conquis et adore.

Traversant une lône, par un petit pont non pas de bois mais moins poétique de béton, nous voici à tangenter notre copine D 86 et sa soeur voie ferrée.

Le chemin menant à hauteur de Soyons n'est pas encore traité et donc très caillouteux.

Soyons, nous méprisons l'antipathique petite boutique de tati Danielle, tellement elle fut désagréable lors de notre dernier passage, pour filer directement vers Charmes par une piste cyclable nouvellement crée et balisée.

Le roulement est plutôt moyen et encore une fois les couraillons risque de préférer mademoiselle 86, n'en déplaise à certains.

Le passage du barrage de Charmes n'a rien de charmant et nous espérons, que la traversée de la route sera traitée car des morts y vas en avoir ici.

La route refaite et le balisage, correct au début devient assez folklorique au niveau du barrage de Beauchastel, celui ci nous emmenant dans une boucle bizarre.

Mais Heureusement Claudio connaît le terrain et coupe directement vers le village.

Viarhôna réapparaît à la sortie de celui ci en direction de la Voulte pour traverser la route et bifurquer à gauche le long du fleuve, juste après le passage sur le pont de chemin de fer.

la zone est en travaux et le dernier pont situé juste avant la patrie de saint Régis du coin encore en travaux est infranchissable, Fanette qui en a cure grimpe allégrement la butte pour revenir sur la route.

La suite est la chemin des écoliers par la pont, la belle piste cyclable franchissant le fleuve Drôme et le Pouzin.

Nous ferons étape dans cette ville à Ibis budget, faut pas déconner quand même car mes bourses sont un peu ramollies par toutes ces émotions, d'autant plus que la tenancière à un joli sourire professionnel.

Claudio aurait bien voulu soutenir le commerce traditionnel mais l'hôtel Alizée situé centre ville est fermé et à vendre : avis aux amateurs.

Douche, repas, repus branlette et Nuit câline..