Nous laissons Bru, à son gite, et sortons de Valence par la rive gauche , en fleurant quelques hectomètres avec le nationale sept, déserte heureusement.
Les faubourgs sud ne sont pas très folichons, immense zone commerciale suivi de la zone ferroviaire ou ne circule aucun train en ce jour mémorable de grève.
Nous notons au passage que le balisage ViaRhôna qui existait depuis des lunes, a disparu corps et biens au profil d'un balisage Drôme à vélo N° 15 et 91, va comprendre mon claudio.
C'est donc par une série de zigs et de zags, et en jouant avec la nationale et autoroute dite Sept, que nous rejoignons tout d'abord Montélimar, une fois n'est pas coutume.
Nous y verrons quelques vestiges glorieux de l'époque euphorique , mais heureusement, il subsiste encire quelques bonnes adresses, comme un bon petit restaurant du côté des collines environnantes.
Passé la capitale du nougat, nous franchissons non sans mal, et à pied le pont au dessus du Rhône, à cause d'un violent mistral.
En ce jour de tempête, nous jouons le lièvre de la fable, par quelques siestes au bord de l'eau dues à une grosse fatigue.
Le Rhône gronde au plus haut, pas le moment de faire trempette, sous peine de finir en pâtée pour silures.
Viviers, saint Michel, sont observés de loin, et nous filochons par les barrages de Donzère, et la plaine des cadets vers le Robinson : 86 km