Le Robinson passé en terrain connu, puisque l'établissement sympathique est devenu l'un de nos points préférés sur ViaRhôna, nous continuons notre bambée vers le Sud.
La contrée est désormais connue par ce balisage devenu officiellement Viarhôna par le côté EST du Rhône.
C'est donc entre cultures à peine naissantes et autoroutes, que nous filons en direction d'Avignon, par Mornas et Piolenc.
Soyons fous, nous sortons des sentiers battus pour voir un peu les gens et leur patrimoine : tout de même.
Piolenc mériterait bien une messe, nous prions alors quelques instants, le temps d'une belle photo et d'un petit pain au chocolat.
Et puis zou, à la micheline carte et à l’instinct, direction Orange, le long de la voie de chemin de fer et la nationale 7 ; c'est mécanique .
Orange est bien une ville d'art et d'histoire, nous l'avions oublié, comme l'atteste l'arc de triomphe et le théâtre antique, et puis c'est par la route directe vers Châteauneuf du pape laissant apercevoir le mon ventoux au delà des sarments de vignes.
La vigne n'a pas encore débourré, comme nous , en ce mois de mars 2018, mais Quelques nouveaux aménagements Viarhôna sont bien visibles après sorgues et le pontet :Avignon est alors rallié sans soucis.
Nous traversons Avignon de part en remparts, en sauvage, jetant juste un œil au palais des papes que nous apercevons à peine entre deux têtes de touristes.
Et puis la galère débute, le long de la Durance et les travaux du tram, très utiles certes, qui nous font perdre la boule et le fi, mais ouf ; pas la vie.
Quelques bouts droits effectués, sur la Nationale sept, passé le pont de la Durance, nous retrouvons enfin des zones plus tranquilles avant Cavaillon.
Nous sommes reçus par la taulière, une brune comac à l'accent chantant et agaçant, dans cet Ibis Budget
Gros dodo, séparé de Mon-Coeur, qui a son box privé ; 156 km ce jour.